1987 - XXVIIème salon d'Art de MANTES LA JOLIE (78)

  • Posted on: 2 November 1987
  • By: François

 

XXVIIème Salon d'Art

Hôtel de Ville

MANTES LA JOLIE (78)

Novembre 1987

 

Exposition de la quatrième toile

peinte depuis le début de mon activité d'artiste (juin 1986)

Œuvre Primée : "La déchirure du quatrième tableau", huile sur toile 73 cm x 100 cm - 1987

© Peinture de François SCHLESSER

... Mention avec attribution de la MÉDAILLE de la VILLE ...

 

 

Rencontre improbable

"Je me souviens nettement de ce qui c'est passé quand je suis arrivé à la soirée du vernissage au salon de Mantes-la-Jolie.
J'arrivai en voiture, et je cherchai depuis quelques minutes le bâtiment en tournant dans le quartier.
Puis j'aperçus le parking de l'hôtel de ville et commençai à chercher une place pour me garer.
J'étais un peu en retard et il semblait n'y avoir aucune place, puis je finis par en trouver une, apparemment la seule qui restait disponible.
La nuit commençait à tomber, et tout en faisant ma manœuvre sur cette place, je remarquai en face de moi une série de petite fenêtres basses qui semblaient être toutes fermées et qui étaient disposées sur toutes la longueur du bâtiment de l'hôtel de ville.
C'était impossible de voir à travers, bien qu'elles étaient à la hauteur de la voiture.

J'étais déjà dans un état de perception spéciale provoqué par l’excitation due au fait que j'allais à un vernissage, car pour moi c'était assez nouveau et très impressionnant, et je me demandais comment serait perçue la peinture que j'exposais.
En fait, de toutes ces fenêtres, il y en avait une qui était ouverte, et je ne l'aperçu qu'une fois garé complètement.
Elle était presque en face de moi vers l'avant de la voiture.
Puis je fus surpris par la coïncidence des évènements.

 

Sans aucun doute, je vis alors à travers cette fenêtre que c'était le salon d'Art qui se tenait au sous sol.
J'étais encore assis au volant, pétrifié quelques instants, mes yeux rivés sur le seul tableau que je pouvais distinguer correctement par l'ouverture de cette petite fenêtre.
C'était ma peinture, "La déchirure du quatrième tableau", qui en fait ne pouvait être visible que depuis cette seule place de parking restée libre.
À cet instant, je sus qu'il se produisait quelque chose d'inhabituelle directement en relation avec mon état d'âme.
Ce fut pour moi un signe que je n'oublierai jamais.
Depuis quelques temps, j’avais commencé à remarquer ces coïncidences d'évènements fortement improbables que sont les Synchronicités, que décrit magnifiquement Carl Gustav Jung dans son œuvre après en avoir inventé ce terme.

Ce fut magique. Je fus dans une joie intérieure profonde, indescriptible, et complètement irrationnelle.
J'eus la sensation que tout était vivant et que la vie elle-même me présentait une réalité forte de sens dans les moindres détails de sa dynamique.
J''eus l'impression de vivre un rêve ... à l'état de veille.

Et puis il y a eut cette médaille, mais.. j'en parlerai plus tard.

François  - août 2023"

 

L'artiste devant sa 4ème toile (à gauche), "La déchirure du quatrième tableau", huile sur toile 73 x 100 cm - 1987

L'artiste sur le lieu de l'exposition devant sa 4ème toile (à gauche)

"La déchirure du quatrième tableau", huile sur toile 73 x 100 cm - 1987